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Le blog politique
23 novembre 2007

Le Parti Socialiste dans le piège de la rénovation...

    Le PS n'a vraiment pas de bol !.Après le vide intersidéral de Ségolène Royal,le voilà qui plonge tête baissée dans le trou noir de la rénovation.Un voyage sans retour pour la rue de Solférino,jadis soleil flamboyant,qui va connaître le sort de toutes les étoiles : La mort...

    A en croire les médias,l'affaire est entendue : Les socialistes sont des archaïques,des rétrogrades,adorateurs de Marx,otages de l'extrême-gauche et qui n'ont toujours pas compris que l'économie de marché régnait sur le monde ( pourtant Jospin a plus privatisé que Juppé et Balladur réunis...).En effet,trois défaites consécutives à la présidentielle prouvent qu'il y a urgence à changer de logiciel.Mais encore faut-il choisir le bon...Hélas,sous l'influence des apôtres de la " modernité ",je crains que le Parti Socialiste ne se détourne encore davantage de ses électeurs.

    Qui vote à gauche aujourd'hui ? : Les fonctionnaires,les cadres supérieurs et les jeunes.En revanche,les ouvriers,employés,artisants,commerçants qui craignent la mondialisation boudent le PS.A cause de sa dérive libérale et sociétale,le Parti Socialiste s'est donc coupé des masses populaires.Pourquoi Nicolas Sarkozy a gagné ?.Tout simplement parce qu'il s'est adressé aux travailleurs,à cette France qui se lève tôt le matin.Par le plus grand des paradoxes,un homme de droite a tenu un discours de gauche.Pendant la campagne,on a beaucoup parlé de la " droitisation " de la société française.Un jugement excessif.Car à chaque fois que Sarko dénonçait la concurence déloyale,les patrons voyous et les golden parachutes,nos compatriotes applaudissaient,ravis que le candidat UMP reprenne les thèmes des altermondialistes.Moi,j'en déduis que si les socialistes ne retrouvent pas leurs fondamentaux,ils perdront une fois de plus en 2012...

    Les journalistes,sondeurs,experts ont si bien réussi à culpabiliser la gauche que certains à l'instar de Manuel Valls souhaitent changer le nom de leur Parti.Mais ce n'est pas une tare d'être socialiste !.Si en 1981,le Gouvernement Mauroy n'avait pas nationalisé nos grands groupes à l'époque au bord de la faillite,la France serait actuellement une friche industrielle ! .En 2004,Sarkozy le " libéral " a sauvé Alstom grâce à l'Etat sans provoquer la moindre réaction d'hostilité dans la presse,bizarre....A l'inverse,j'imagine les sarcasmes des journalistes pendant la campagne présidentielle si Ségo avait cité Jaurès et Blum...Pourquoi ce deux poids deux mesures ?.Mais c'est vrai,j'y pense !,les propriétaires de Libération et du Figaro ne sont-ils pas des amis personnels du locataire de l'Elysée ?...

    Le leadership au sein du PS va se jouer entre Ségolène Royal et Bertrand Delanoë.Deux partisans de la " rénovation ".La Madone,on connaît ses dadas favoris : Les " valeurs ",la démocratie participative et l'excellence écologique.Tout cela enrobé de belles formules creuses ( ex : " les intelligences collectives " ) .Pas de quoi enthousiasmer les prolos.Franchement,quand vous vous levez le matin,vous pensez au trou de la couche d'ozone ?.L'environnement,première préoccupation des français,permettez-moi d'en douter...

    Quand au Maire de Paris,voilà un homme de " gauche " génétiquement modifié !.Très ami avec Arnaud Lagardère mais qui n'aime pas trop les SDF...Son bilan ? : Paris-Plage,la Nuit Blanche,le tram et le Vélib '.Pendant ce temps,les pauvres,faute de logements sociaux et victimes de la bulle immobilière,quittent la Capitale...Enfin,sachez,modernité oblige...que l'ouverture du capital d'EDF ne le choque pas ( il affirme même dans son livre " de l'audace " que la concurrence n'est pas un gros mot )...La France profonde ne votera jamais Delanoë,symbole de la " mondialisation heureuse ",mais pour les riches...Ce qui explique pourquoi Sarkozy lui témoigne son estime,espérant sans doute l'affronter en 2012...

    La gauche doit s'afficher ouvertement de gauche !.Ce qui ne signifie pas revenir à la propriété collective des moyens de production.Les électeurs socialistes ont voté non à la Constitution européenne.Marquant ainsi leur refus d'un capitalisme sauvage qui tire les salaires vers le bas et dégrade les conditions de travail.Le PS a donc intérêt à ne pas oublier le message du 29 Mai 2005...Mais quand je vois les ténors de la rue de Solférino se tirer des balles dans le pied,je me dis que la droite a de la chance d'avoir en face d'elle la gauche la plus bête du monde...

    Prochaine chronique : 1 Décembre !

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Commentaires
J
Enfin, que les Bobos hiérarques, éléphants, politiciens cumulards-ploutocrates, énarco-eurocrates, technocrates-parasites de la société, et autres "sociaux-traîtres", idéologues, démagogues " instruits "... tel, un Manuel Valls, et peut-être plus, encore, un DSK, etc., par exemple, meurent, le petit peuple ne peut que s'en réjouir, Alléluia, Allélluia, mes frères..!<br /> <br /> En effet, l'étiquette " socialiste " ne signifie plus rien de bien ni de valide, de nos jours, pour les masses, si ce n'est qu'un moyen politicien, le plus scandaleux, de s'enrichir rapidement, par tous les expédients possibles, de se faire passer pour des oies blanches et petits saints " humanitaristes " et faux-semblants, alors qu'en réalité, les seuls pigeons sont bien les seuls Français qui adorent leurs veaux d'or, n'est-il pas vrai ?<br /> <br /> Par dessus tout, ils n'oublient pas de faire la fête et de mener une vie et train d'enfer de prince et seigneur, sur le dos des contribuables... Pauvre Jaurès, pauvre Karl Marx, s'ils savaient..!<br /> <br /> Pour la droite, l'on sait ce qu'il en est, mais c'est la droite, et il n'y a pas de mystère à ce sujet qui ne soit connu...<br /> <br /> Aussi, il est absolument nécessaire que le PS (les chefs !) meurt, c'est le cycle naturel et commun qui revient à tout le monde. Le nouveau PS qui émergera sera un Parti neuf qui tiendra compte de ses dérives et fastes pour lesquels le petit peuple et leurs " sujets ", devraient, selon eux, se pâmer d'admiration et en redemander, à chaque élection, pour reconduire leurs monarques dans leur fief et sinécures...<br /> <br /> Le roi est mort, vive le roi ! Toute civilisation est mortelle, n'est-ce pas ? Il est temps de faire place nette, et de remettre les compteurs à zéro, surtout, pour cette " élite " qui se prétend " socialiste ", prend les petites gens, avec arrogance et mépris, pour des ignorants ou débiles, alors que leur train de vie et comportement nous démontrent tout le contraire.<br /> <br /> Si cela n'est pas vrai, alors, pour quelle raison, la soi-disant " élite socialiste ", qui nous est présentée comme telle, est passée avec armes et bagages dans le camp de M. Nicolas Sarkozy ? Ceux et celles qui ne l'ont pas fait, c'est uniquement par crainte de voir leurs mandats et cumuls de mandats en or massif, leur être refusés et recalés par leur propre électorat.<br /> <br /> Point besoin de faire l'ENA ou Sciences Po pour comprendre cela. Même ces " veaux " et " chienlit " de Français ont parfaitement compris la manoeuvre, c'est dire...
A
Le parti socialiste, j'ai l'impression qu'il n'existe plus! <br /> Dommage, bien que je ne sois pas socialiste, je trouve cela dommage.<br /> <br /> admi du forum Les JeUnEs et la Politique
G
Bonjour,<br /> <br /> Voici quelques idées intéressantes qui se trouvent sur le blog suivant: http://larevolutionpourquoipas.blogs.nouvelobs.com/<br /> <br /> Durée des heures de travail<br /> A ceux qui systématiquement présentent comme conséquence de la réduction des heures de travail une baisse inéluctable des salaires nous répondons que ceux qui font ce parallèle ne prennent pas garde que, dans l’organisation sociale actuelle, le prix du travail ne se détermine pas seulement par les frais de production et par le travail exécuté : ce prix varie selon le rapport de l’offre à la demande.<br /> <br /> On tient compte de la durée du travail lorsque l’offre est balancée par la demande ; mais, lorsque la travail est plus demandé qu’offert, le salaire hausse, bien que le travail reste le même, et lorsque, au contraire, le travail est plus offert que demandé, le salaire baisse, sans que le travail diminue. Telle est la loi du salaire. <br /> Or, s’il était vrai que les ouvriers employés dussent nécessairement produire moins en travaillant moins longtemps, - ce que j’examinerai tout à l’heure, - il faudrait en employer un plus grand nombre, et, la demande tendant alors à excéder l’offre, comment une baisse des salaire pourrait-elle s’en suivre ?<br /> <br /> Que si un semblable résultat était à craindre, explique qui pourra l’ardeur avec laquelle les ouvriers ont, toujours et partout, réclamé la réduction des heures de travail. Ce fut, on s’en souvient, la première réclamation que le peuple de Paris fit entendre le lendemain de la Révolution de 1848, et il la présenta comme la conséquence la plus naturelle du grand évènement qui venait de s’accomplir.<br /> Que de fois ces mots : « réduction des heures de travail » n’ont-ils pas été écrits sur le drapeau des grèves ! <br /> Je dirai simplement aux adversaires de notre proposition : N’invoquez pas contre nous l’intérêt de la classe ouvrière. Quelle que soit votre sollicitude pour elle, vous ne sauriez lui porter plus d’intérêt qu’elle ne s’en porte elle-même.<br /> <br /> On nous objecte que, si la réduction des heures de travail avait pour effet chez nous le renchérissement de la main-d’œuvre, nous risquerions de perdre des marchés. C’est précisément ce qu’on objectait en Angleterre aux promoteurs de la première loi sur le travail des enfants dans les manufactures. Alors aussi on fit sonner bien haut la nécessité de soutenir la concurrence étrangère. L’Angleterre a-t-elle eu à se repentir d’avoir passé outre ? A-t-elle trouvé une cause de ruine dans ces lois protectrices de l’enfance qu’elle n’a cessé d’étendre ? Non ; et pourquoi ? Parce que, au-delà d’un généreux effort vers le bien, l’impulsion donnée par elle ne pouvait manquer d’être suivie et l’a été en effet.<br /> L’argument tiré de la crainte de voir un marché se fermer suppose que rien ne sera changé aux conditions dans lesquelles s’exerce aujourd’hui l’industrie étrangère : est-ce probable ? Est-ce possible ? <br /> Croit-on que les besoins et les légitimes revendications de la classe ouvrière n’amèneront pas partout et bientôt des résultats analogues ? Et quelle gloire pour la France si elle contribuait, par son exemple, à relever les conditions du travail dans le monde ! Cette gloire vaudrait bien celle des armes.<br /> <br /> Dès lors, s’il est vrai que les peuples fussent réduits à s’acharner sans pitié sur ceux auxquels leur faiblesse devrait servir de sauvegarde, ce serait le cas de recourir à une entente internationale qui, d’un commun accord,ferait cesser un aussi douloureux trafic, comme elle a fait cesser le scandale de la traite des noirs. <br /> <br /> Tant de traités ont été conclus dans le but de faire tuer les hommes ! On saluerait avec une reconnaissance profonde ceux qui auraient pour but de les faire vivre !<br /> <br /> On nous crie de prendre garde, que nous allons porter atteinte à la production. Comme si l’on avait tout dit quand on a prononcé ce mot : la production ! Comme si l’accroissement de la production était nécessairement l’accroissement de la richesse ! Comme si la production ne pouvait pas devenir une cause de ruine, lorsque, se développant à l’aventure, elle dépasse la limite marquée par les besoins et les ressources de la consommation ! <br /> Comme si la richesse enfin, ne devait pas, être appréciée dans son rapport avec le bonheur de tous ceux qui contribuent à la produire !<br /> <br /> Et puis, l’argument dont s’arment ici nos adversaires est-il aussi fondé qu’ils l’imaginent ?<br /> Abréger la durée du travail ! disait-on. Mais vous n’y pensez pas ! Si vous diminuez le travail d’une heure, rien que d’une heure, c’est 13 pour cent que vous enlèverez au produit de la fabrique. Or, les heures de travail furent limitées. Eh bien, qu’est-il résulté de cela ? L’intérêt industriel a-t-il souffert de cette grande victoire de l’humanité ? Non. Au contraire, jamais la richesse n’a été aussi bien et rapidement produite.<br /> <br /> La vérité est, - toute paradoxale que cette proposition semble au premier abord, - que l’ouvrier peut, dans un moindre temps, obtenir un résultat aussi grand que dans un temps plus long. En ménageant les forces de l’ouvrier, on arrive à un résultat meilleur et à une somme de produits proportionnellement plus grande dans un temps limité convenablement que lorsque l’ouvrier est accablé par un travail trop prolongé.<br /> <br /> En ce sens, il est certain que ce qui détruit dans le producteur, par un travail excessif, le germe même de la puissance productrice, ne saurait avoir pour effet d’enrichir un peuple.<br /> <br /> Vainement objecterait-on que, dans les usines, la science a fait passer de l’homme à la machine cette puissance productive : cela n’est vrai qu’en partie. Je conviens que les inventions mécaniques ont fait de l’ouvrier, là où on les applique, le surveillant, j’allais dire le serviteur d’une machine. Mais suit-il de là que l’action de l’ouvrier soit sans influence sur le rendement des métiers ? Compterons-nous pour rien l’impulsion qu’il donne à l’œuvre commune, la direction qu’il lui imprime, l’activité plus ou moins assidue de la surveillance qu’il exerce ? <br /> <br /> Alors, certes, si un ouvrier travaille 8 heurs pendant un jour, il fera ce jour-là, c’est certain, plus de besogne que s’il n’avait travaillé que pendant 5. Mais que cela continue pendant plusieurs mois ; et du dépérissement de sa santé, du graduel épuisement de ses forces, il résultera qu’au bout de plusieurs mois il aura moins contribué ou sera moins en état de contribuer à la production que s’il avait travaillé 5 heures par jour seulement.<br /> Et que serait-ce, si, au lieu de compter par jours et par mois, nous comptions par générations ? Quelle déperdition de richesses, dans le cours d’une génération, n’entraînerait pas la dégénérescence physique, morale et intellectuelle de la population ouvrière ! <br /> <br /> Si je pouvais prendre sur moi de comparer à une machine, même en l’appelant la plus étonnante des machines et la plus merveilleuse, un être qui pense, qui sent et qui aime, je demanderais si l’on connaît une machine qui n’ait jamais besoin d’être réparée. C’est donc du temps gagné, pour la nation, prise dans son ensemble, que le temps donné par le travailleur à la culture de l’esprit et à un repos réparateur.<br /> <br /> De quoi dépend, après tout, la qualité d’un produit ? Est-ce qu’elle ne dépend pas de la qualité du producteur ? C’est donc le producteur qu’il faut s’attacher à améliorer, même en se plaçant au point de vue de la prospérité commerciale ; ce qu’il faut chercher à perfectionner, c’est le principe générateur de cette prospérité. Et ce principe, quel est-il ? Ce principe, c’est l’Homme !<br /> <br /> La question est donc celle-ci : <br /> à quel système demanderons-nous l’accroissement de la richesse ? Est-ce à celui qui, par un labeur trop prolongé, tend à saper dans l’ouvrier la vigueur du corps et la vigueur de l’âme, ou bien à celui qui, en ménageant ses forces et en lui donnant, avec le temps de s’instruire, le moyen de goûter les joies de la famille, tend à le rendre plus éclairé, plus robuste et meilleur ? Oui, lequel de ces deux systèmes est préférable ?<br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> G.B.
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